Dans plusieurs QG des partis politiques en Guinée, les actions susceptibles aux pratiques d’ethnocentrisme se font sentir lors des réunions, événements concernant la formation politique. La plus fréquente, c’est l’utilisation du dialecte où provient le père fondateurs ou la plus part des responsables du parti en question. Et cela est un secret de polichinelle pour tout le monde en Guinée.
Mohamed Nabé, président du parti ARP, Alliance pour le Renouveau et le Progrès condamne fermement cette pratique nuisible et avoue devant une centaine de militants de son parti qu’au sein de l’ARP, deux langues sont officielles, à savoir la langue Soussou et le Français.
« Conakry se trouve en Basse côte, la langue officielle de la Basse côte c’est la langue Soussou, on ne fera pas comme les autres. Il ny’a que deux langues retenues dans ce parti il ny’a que le Soussou et la langue Française. On ne se mettra pas à parler en Malenké, Guerzé, Poulhar, Kissi…
On a décidé cela parce que, nous sommes en Basse Côte et c’est la langue Soussou qui est là>> mentionne avec insistance le président de l’ARP
Progressivement, le président Mohamed Nabé avoue que tous les militants et responsables de ce parti sont »égaux ».
» Le second principe est que tous les militants et responsables sont égaux. Seulement les personnes qui se mettent à la loge officielle, à tour de rôle, ce sont nos invités. Aucun membre du bureau national ne se met là. Il n’ya que le président, les vice-présidents et les invités qui viennent ici. Aujourd’hui il s’agit des délégués, des fédéraux de l’intérieur du pays qui ont eu le temps de venir, c’est eux qui sont là, plus les représentants du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation » explique t’il.
Kaba pour etoiletvguinee.com
