Disparu depuis la nuit du 03 Décembre dernier, le journaliste Habib Marouane Camara reste toujours introuvable. la famille du jeune journaliste et toute l’opinion publique se montrent inquiets depuis 57 jours de la disparition de l’administrateur du site Lerevelateur224.com
À l’occasion d’un déjeuner de presse dans la matinée de ce mercredi 29 janvier, il a été question de savoir où est passé le journaliste Habib Marouane Camara.
Au delà de montrer qu’il n’a aucune idée d’où l’administrateur général du site Lerevelateur224.com est en ce moment, Ousmane Gaoual Diallo oriente les inquiétudes de cette situation vers la famille de leur confrère, même si cette dernière pense que c’est le gouvernement qui est le mieux placé pour répondre à cette question.
« Je pense que je ne suis pas outillé ni habilité à aller au-delà de dire que la justice est saisie et qu’elle informe la famille. Il faut savoir que même quand il y a des situations qui concernent ce dossier, c’est aux plaignants, à la famille qu’on porte cette information et pas de façon publique. Même si j’étais au courant de ce qu’il y a dans le dossier, je n’ai pas l’habilitation pour en parler dans un point de presse de cette nature. Je pense qu’il faut se rapprocher de la famille, qu’ils se rapprochent de la justice et ils ont accès au dossier et ils peuvent être régulièrement tenus au courant de l’évolution de cette enquête. C’est très important de préserver cela>>
Poursuivant son discours, Ousmane Gaoual Diallo situe l’exemple au journaliste Cherif Diallo du groupe Hadafo média, disparu il y a 10ans.
Ousmane Gaoual Diallo invite les hommes de médias à éviter de faire des rapprochements entre les disparitions et le CNRD, estimant que Cherif Diallo a disparu avant même l’arrivée de la junte.
« Lorsque il y a des situations similaires, il faut éviter de donner des informations comme si on était témoin physique de ce qui s’est passé parce que ça déroute l’opinion publique, ça déroute les enquêtes. Je ne sais pas ce qu’est devenu votre collègue Cherif Diallo, qui était journaliste aussi en Guinée, je crois que c’est en 2013 ou en 2014 qu’il a disparu. Je ne sais pas si certains d’entre vous s’en souviennent, mais on le cherche toujours. Il n’y avait pas le CNRD. En ce moment-là personne ne disait que ce sont des gens cagoulés qui viennent, c’est les gendarmes, parce que la difficulté aujourd’hui, c’est dès qu’il y a une situation de crime ou en tout cas susceptible d’être qualifié comme tel, les gens commencent à écrire que ce sont des gens cagoulés, c’est les forces spéciales, on les a vus, ils les ont pris, ils les ont mis ici, ça déroute l’opinion. Il faut donc faire attention lorsqu’il y a une situation comme celle qui arrive à Marouane. »
Et pour cette inquiétude de disparition nombreux sont des hommes de média qui ont préféré quitter le pays comme Abdoul Latif Diallo et Mamoudou Babila Keita et d’autres.
Kaba pour etoiletvguinee.com