L’affirmation selon laquelle « La Guinée est le château d’eau de l’Afrique de l’ouest » est aujourd’hui une mythe pour les habitants de la ville de kamsar.
Le manque criard d’eau potable dans cette ville industrielle est devenu un vent qui touche la population à plein fouet. la majorité des robinets de la localité sont secs et ce, depuis très longtemps. L’obtention de cette ressource vitale est un véritable parcours de combattant
« Nous sommes vraiment peinées par ce manque d’eau. Il n’y a pas d’eau du tout. Nous sommes obligés de mobiliser les enfants et aller jusque derrière le travaux. On sort à la recherche d’eau actuellement. Et s’il arrive des jours qu’on ne sort pas, on achète un bidon à 2000 FGN » nous témoigne Kadiatou Kébé.
La seule pompe qui sert les habitants du quartier rails-khambi à se avoir de l’eau se trouve aujourd’hui qu’il y’a un pont qui la sépare des citoyens. Ce qui semble être un obstacles pour les usagers et qui fait defois des victimes.
Kadiatou Kébé poursuit « Là où nous allions aussi pour se procurer de l’eau, il ont fermé le passage par des grillages et construit un pont. Tout le monde ne peut pas passer par ce pont. La dernière fois l’un de nos enfants y était tombé et s’est gravement blessé. Même moi j’y suis tombée la dernière fois. » A t-elle fait savoir.
Le président du C.Cerem kamsar Madiou Bah est conscient du calvaires que traversent les femmes de cette zone minière. Il fait savoir qu’il a été plusieurs fois interpellé par les femmes, à son tour il a remonté aux autorités compétentes « On est dans une zone minière qui a quand-même 4 sociétés. La ville ne devrait pas connaître cela. C’est pénible. Dans le temps il y’avait des pompes partout à kamsar surtout dans la ville. En ce moment filima, kaénguissa jusqu’à madina n’étaient pas encore des villes qui étaient habitées. Mais par là il y’avait des pompes partout, il y’avait de l’eau chaque matin. Mais je ne sais pas ce qui a arrêté cela.
L’information ne passe pas. Pourquoi cela. Les pompes qui servaient les citoyens sont devenus secs . Il n’y a pas d’explication, personne n’est informé et ces les femmes qui en souffrent le plus.
Elles m’ont interpellé Mais comme moi aussi ma référence c’est des autorités, je les ai saisies pour que nous puissions trouver une solution à ce problème d’eau.« Rassure Bah Madiou, le président du C.cerem kamsar.
De Bagataye, Sahara, cité, jusqu’au autres quartiers de la sous-préfecture de Kamsar, le calvaire des habitants est visible, car les robinets ont cessé de jouer leur rôle depuis un moment considérable.
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