28 septembre 2009 – 28 septembre 2025. 16 ans après les événements douloureux qui ont eu lieu à Conakry en septembre 2009. Pour cette 16ème commémoration, une conférence conjointe est organisée ce Dimanche 28 septembre à la maison de la presse de Guinée par la Fédération Internationale des Droits Humains (FIDH), l’Organisation Guinéenne des Droits de l’Homme et de Citoyen (OGDH) et l’Association des Victimes, Parents et Amis du 28 septembre 2009 (AVIPA).
Le président de l’OGDH, prenant la parole a relevé les blocages dans ce dossier malgré le jugement rendu le 31 juillet 2024, puisque selon lui l’affaire est encore pandante devant la cour d’appel. Me Amadou DS fait référence à la grâce présidentielle accordée au capitaine Moussa Dadis Camara alors que l’affaire n’est toujours pas effective, quelques opérations d’enquêtes qui se sont révélées après les révélations que Toumba avait faite à la barre et surtout la non effectivité de l’opération d’indemnisation des victimes
« peut-être que pour certains, on devrait arrêter de parler de ce dossier, justement parce qu’un jugement a été rendu. Malheureusement, ce n’est pas le cas, puisqu’il y a des blocages au niveau de ce dossier, dû à plusieurs facteurs.
Parce que certaines victimes se réjouissent justement qu’il y ait eu ce jugement, parce que certaines ont déjà bénéficié de l’indemnisation, d’autres ne l’ont pas obtenu. Il y a une frange de plusieurs victimes aussi qui n’ont pas été prises en compte dans les différentes procédures.
(…) après tant d’années d’efforts, le procès a été organisé, des personnes ont été reconnues coupables de crimes contre l’humanité et un premier chef, monsieur Moussa Dadis Camara, et donc avec 334 victimes aux côtés des partis civils.
Malheureusement, avant même que cette indemnisation ne commence, un décret a été pris par le président de la République pour justement accorder une grâce au capitaine Moussa Dadis Kamara. Et cette grâce, nous l’avons dénoncée parce que si le président de la République a le droit, il a le pouvoir d’accorder la grâce à qui il veut, mais il y a une procédure qu’il faut respecter qui est définie dans notre code de procédure pénale.
Puis que pour eux le président de la transition aurait pu attendre que tous les recours soient épuisés car si cette grâce reste effective sans attendre son termes, cela symboliserait une seule chose « l’impunité«
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