Pour sa première fois, c’est le président de la Fédération de kaporo qui a présidé ce samedi 18 janvier, l’assemblée générale hebdomadaire de l’UFR.
Abass Baba Fofana est resté fidèle aux idéaux du parti dans sa communication, notamment dénoncer les failles dans la gestion de la transition par le CNRD surtout la violation du chronogramme qui devrait mettre fin à la transition le 31 décembre dernier.
Le fédéral a reconnu que son parti avait adhéré aux discours tenus au lendemain du 05 septembre 2021 mais avait ses raisons
« Nous ne devons pas oublier que depuis des années, nous sommes en train de perdre les piliers de la démocratie chez nous.
Ça n ‘échappe pas à personne.
C ‘est ce qui a conduit les militaires à intervenir en 2021.
C’est ce qui a encouragé toutes les forces vives du pays à saluer et recevoir ce changement.
Les guinéens ont pensé que cette fois -ci, eux tous vont se retrouver pour parler des bases solides de la démocratie.
Les premiers discours tenus ont rassuré plus d ‘un guinéen résident ou non. » A t-il rappelé, mais le politique exprime la désolation de l’UFR face à cette violation de la parole donnée du CNRD
« Nous sommes surpris en tant qu ‘être humain, en tant que responsable, en tant qu ‘intellectuel, en tant qu’ homme qui réfléchit.
C ‘est une grande surprise que l’homme puisse changer sa propre décision, sa propre parole.
C ‘est une surprise!
C ‘est pitoyable!
C ‘est très dommage!
On parle politique, mais c ‘est vraiment dommage.
En Afrique ou dans les sociétés organisées, la parole est sacrée.
Dans nos communautés chez les Malinkés on dit souvent « Nimbafôh kakè, nim’manaakè inakafôh » littéralement en français » Ce que tu dis il faut le faire et ce que tu ne peux pas faire il ne faut pas le dire »
D’as nos communautés si tu dis une chose et que tu ne respecte pas, tu ne mérites plus la considération de ta société. C’est ce que nous sommes entrain de vivre.
Chez nous si on dit que quand un vieillard meurt c’est une bibliothèque qui brûle c’est parce que c’est l’oralité qui prédomine. Mais un vieux menteur n’est pas une bibliothèque, un vieux qui ne respecte ses paroles n’est pas une bibliothèque » Martèle Abass Baba Fofana.
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