Le jeudi 27 février dernier, la haute autorité de la communication a rencontré la fédération guinéenne des associations des guérisseurs traditionnels et herboristes autour d’un atelier porté sur la concertation sur la publicité dans les médias en Guinée. A l’issue de laquelle rencontre la HAC a déclaré l’interdiction de toute publication des spots des guérisseurs et tradipraticiens en Guinée.
Une décision qui ne réjoui pas la FEGAGTH.
C’est pourquoi la fédération, à travers une conférence de presse organisée ce lundi à la maison commune des journalistes de conakry, a fait une déclaration en rejetant d’un revers de main cette décision de la HAC et elle a adressé une lettre au président Général Mamadi Doumbouya.
La fédération dirigée docteur Mamadi Daman Traoré demande l’implication de la haut autorité du président de la transition pour la résolution de « l’asphyxie dans laquelle le ministère de la santé et ses alliés ont plongé la fédération depuis 2011″
L’organisation exibe les malversations que le ministère de la santé aurait orchestré en complicité avec une certaine structure nommée FENAMETAGUI qui serait mise en place par le même ministère pour pouvoir encaisser les droits destinés à la fédération.
« Ils ont créé une structure fantôme dite FENAMETAGUI, dont l’illégalité a été établie par le Ministère de la Décentralisation et le parquet de Kaloum. A travers cette invention mafieuse, tous les fonds donnés par l’Etat et les bailleurs de fonds étrangers à notre profession sont détournés chaque année, ce qui plonge d’avantage les professionnels que nous somme dans le sous-développement de notre secteur.
Par ce procédé des centaines de milliards de francs guinéens ont été détournés par eux au préjudice de notre Fédération dont nous sollicitions la restitution.
A ce jour, les cadres de la santé, par un plan diabolique, ont impliqué la HAC pour nous obliger à nous ajouter à FENAMETAGUI, leur structure écran de vol et de détournement, pour pouvoir entrer en possession de nos droits, ce que nous rejetons fermement. » Peut on lire dans la lettre adressée au président de la transition par la fédération.
Ce qu’il faut noter, c’est que la violation de cette décision de la haute autorité de la communication est suivie du paiement d’une amende de 50 à 100 millions GNF.
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