En fin 2024, l’on se rappelle encore des rumeurs qui circulaient à Conakry portant sur l’interdiction de sortir du pays du premier ministre et des membres de son gouvernement. Amadou Oury Bah a enfin édifié l’opinion publique sur ce sujet. C’était à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a organisée ce mercredi 05 mars 2025 à la plage Camayenne.
Bah Oury a commencé par rigoler en disant ceci : ‘’Si vous écoutez tout ce qui se raconte, vous allez avoir tous les jours 10 mille questions’’, avant de marteler que ‘’je n’ai jamais été interdit de sortir du territoire national. Si vous faites allusion a mon refus de prendre les vacances, c’était à la fin de l’année. Vous savez, traditionnellement, les uns et les autres ont besoin de souffler et se ré-oxygéner pour être plus efficace. Comme vous le savez, j’ai eu l’insigne honneur et le privilège d’avoir un petit-fils. Dans un premier temps, l’idée daller voir mon petit m’est venu en tête. Mais par la suite, j’ai changé. Parce que il y avait la situation qui prévalait avec tout ce qu’on entendait de gauche à droite’’, s’est-il justifié.
Le PM n’a pas manqué de titiller le journaliste qui serait selon lui derrière cette information. ‘’Abdoul Latif Diallo qui se complait à raconter des tas de choses par-ci par-là. Qu’il y avait d’autres programmes qui étaient attendus et que je partais pour ne plus jamais revenir. Mais heureusement que je n’étais pas parti, parce que sinon, ça serait donné du pain au moulin. Ce sont des rumeurs qui ne sont pas fondées et dans un certain sens, lorsque j’ai vu tous les vaisseaux de rumeurs, par la suite, j’ai dit heureusement que je ne suis pas parti. Parce qu’ils avaient préparé quelque chose’’, a-t-il rigolé.
Et de poursuivre : ‘’Mais pour être plus sérieux, le combat politique maintenant dans ce pays se fait à travers des réseaux sociaux. Il y a des gens qui ont des journalistes « mercenaires » pour les entretenir et de manière régulière, conforter les positions de certains, alimenter des rumeurs qui déstabilisent, qui ne sont fondées sur aucun élément concret’’, a-t-il tancé.
Par ailleurs, le premier ministre a conclu cette question par signifier que même actuellement, il y a des rumeurs qui circulent. Des rumeurs selon lesquelles, il y a une région qui veut coûte que coûte qu’il y ait un premier ministre, un soutien conditionné à la candidature éventuelle du président de la transition.
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