La Guinée est sans doute dans une phase tournante de son histoire démocratique. Le projet de nouvelle Constitution sera soumis au référendum le 21 septembre prochain. Cet projet qui promet un avenir meilleur pour la démocratie guinéene est adulé par beaucoup d’hommes politique même si d’autres restent réticent par rapport à certains articles.
Yatigna MANSARÉ, Président du Bureau Exécutif National du Forum National des Jeunes des Partis Politiques de Guinée ( FONAJEP-Guinée) est certain que ce projet de nouvelle « marque une étape cruciale dans le processus de retour à l’ordre constitutionnel en Guinée. Il intervient dans un contexte où le pays cherche à tourner la page d’une transition longue et parfois turbulente. Au-delà de sa portée juridique, ce texte est porteur d’une charge symbolique forte : celle d’un nouveau départ, d’un pacte républicain renouvelé.
Sa publication officielle ouvre un moment clé d’appropriation citoyenne. »
Exprime le jeune politique avant de poursuivre que cette nouvelle Constitution « doit refléter les aspirations profondes du peuple guinéen : justice, équité, séparation effective des pouvoirs, et garantie de l’alternance. Le projet peut représenter une avancée majeure, à condition qu’il soit respecté dans sa lettre comme dans son esprit. »
De l’autre côté, pourrait on dire que le problème est constitutionnel depuis sin indécence ? Sur ce point, L’homme politique insiste sur la négative et pointe du doit le non respect des textes en Guinée
« je pense que c’est non et non. Pour moi, le problème fondamental de la Guinée n’est pas lié à l’existence ou au contenu des textes constitutionnels, mais à leur non-respect. Notre histoire politique est jalonnée de constitutions souvent bien rédigées, mais constamment violées ou instrumentalisées.
Ce déficit de respect des normes juridiques et constitutionnelles est la source profonde des crises récurrentes. Il traduit une crise de gouvernance, de leadership éthique et de culture démocratique.
Ce n’est donc pas la qualité du texte qui est en cause, mais la volonté politique d’en faire un socle de stabilité, de justice et de redevabilité. Je pense personnellement qu’une constitution n’a de valeur que si ceux qui doivent l’appliquer en sont les premiers gardiens. » Argue t-il.
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