Très tôt dans la matinée de ce lundi 28 juillet, le corps sans vie d’un jeune homme de la trentaine a été découvert dans le secteur 4 de Sanoyah Rails plateau.
Aussitôt interpellé par la population, le président du conseil de quartier s’est rendu sur les lieux.
Au micro des journalistes présents pour la couverture de ce drame, Elhadj Ibrahima Camara a tout d’abord rappelé que ce n’est pas une première dans sa juridiction.
« D’abord, je vais dire que ce n’est pas le premier cas.
Je l’ai signalé l’autre fois au niveau de la commune urbaine de Sanoyah. Par rapport à ces cas récurrents de personnes retrouvées sans vie dans notre quartier. Ce n’est pas la première fois. » A t-il rappelé.
Pour ce cas précis il explique comment il a été mis au courant
« Donc, très tôt le matin à 7 heures, j’ai été alerté par la population qu’il y a un jeune qui est étalé de tous son long sur un hangar au niveau du secteur 4. Donc, très tôt, je me suis levé pour aller sur les lieux. Donc, je me suis retrouvé là. Sinon, la personne qui m’a informé lui, il a dit quand même qu’il était étalé de ttout on long.
On ne m’a pas dit quand même qu’il était décédé. C’est quand je suis venu trouver vraiment qu’il est mort. Nous avons trouvé le drap et je suis venu le mettre là-dessus. » A t-il expliqué.
Aussitôt qu’il a fait des constats, Elhadj Ibrahima Camara a remonté l’information aux autorités hiérarchiques et les services compétents
» j’ai fait un message audio au président de la délégation spéciale. J’ai communiqué avec le commissaire urbain de Sanoyah. Il n’a pas aussi tardé à deployer un agent qui est venu.
La CMIS a aussi à son tour est venu pour sécuriser le hangar. Le grand imam est là, le secrétaire général de la CMIS. Toute la population, nous sommes là à l’attente
On est venus voir réellement qu’est-ce qui lui est arrivé. Pour le moment, nous n’avons pas d’informations par rapport à ce corps. » A témoin le président du conseil de quartier de sanoyah Rails plateau.
Après les premiers examens, les médecins ont révélé que ce n’est pas une mort naturelle, ça serait probablement causé par une agression
« Après le constat des médecins, ils ont révélé qu’il a été agressé.
Il a été agressé au niveau de sa tête, il y a des traces. En plus, au niveau de ses pieds et au niveau de son ventre. Donc, ce n’est pas une mort naturelle mais c’est une mort corporelle.
Il a été agressé, soit ici dans le quartier, dans ce secteur-là. Peut-être qu’il a été agressé quelque part. Après, il s’est déplacé, il est venu jusque là et c’est à partir de là qu’il a trouvé la mort ou qu’on l’a battu quelque part. » Nous a expliqué Moussa Camara, un citoyen de la même localité.
Après l’ordonnance du procureur de la juridiction, le corps a été transporté à l’hôpital pour l’autopsie.
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