Alors qu’il se prononçait sur le projet de nouvelle constitution ce lundi 1er septembre, où il a d’ailleurs invité ses militants à voter NON, le président du Bloc Libéral Dr Faya Milimono a fait un clin d’œil à la haute autorité de la communication (HAC). L’homme politique est revenu sur la gestion de ce département depuis sa mise en place, surtout l’argent que cela coûte à l’État alors que sa véritable mission qui est la protection de la liberté d’expression n’est pas respectée. Il a fait référence aux nombreux cas de disparition des journalistes et leaders d’opinion survenus il y’a quelques mois. Selon Dr Faya « même si la HAC disparaissait aujourd’hui, vous croyez que vous ne serez pas plus libre? Vous serez plus libre d’exercer votre métier si on arrête de payer pour la HAC.
Où se trouve votre confrère Marouane, Porté disparu, Où se trouve Nimagua ? Porté disparue. À cause de quoi ? À cause du fait qu’ils se sont exprimés.
ils n’ont pas entonné la chanson du prêtre. Donc, dans cette constitution-là, si elle passe, il y a beaucoup d’entre vous, vos collègues journalistes, vous serez obligés d’aller au Sénégal, si vous voulez exercer votre métier de façon indépendante, de façon professionnelle. Vous allez apprendre quelques mots anglais pour aller en sierra Léone à côté ou au Libéria. » A-t-il ironisé.
Le président de Bloc Libéral, s’insurge de voir cette liberté d’expression « bafouée » sous le règne du général Mamadi Doumbouya alors que cette liberté a été assurée par un autre général qui était Lansana Conté
« Qu’est-ce qu’on fait de la liberté d’expression dans ce pays? Qu’est-ce qu’on fait de la liberté de la presse? Celui grâce à qui il y a la liberté de la presse aujourd’hui dans notre pays, c’est un autre général. Même si, lui, on lui a reproché la corruption qui était très très grande, mais qui n’est pas différente d’aujourd’hui, parce qu’il y a autant de corruption, si non plus de corruption et de détournement aujourd’hui, qu’il y en avait autant de Lansana Conté.
Mais c’est grâce à Lansana Conté que la Guinée a testé la liberté de la presse. On a goûté au multipartisme politique. On a goûté à la liberté d’expression. » Rappelle Dr Faya Lansana Milimono président du Bloc Libéral.
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